Rocamadour, Sainte-Anne de Beaupré en montagne

Rocamadour est un centre de pèlerinage important, à la fois en soi et comme point de passage vers Compostelle. Comme Sainte-Anne de Beaupré, c’est aussi une trappe à touristes.

La rue principale, en contrebas du sanctuaire, alignent les commerces sur des centaines de mètres, souvenirs, joaillerie, restaurants, crèmeries, vêtements, on y trouve de tout, et plus on s’éloigne de l’escalier qui descend du sanctuaire, moins les prix sont extravagants.

Rocamadour, comme une bonne partie du Sud de la France a subi les guerres de religion du XVIè siècle. Les protestants se sont emparés du sanctuaire et une partie en a été saccagée. Faut dire que la Réforme s’est élevée contre le commerce des Indulgences et que les protestants considéraient les pèlerinages comme une façon d’acheter son Salut. Le site a été réhabilité, mais la Révolution de 1789 a failli tout détruire. Rocamadour ne s’est relevée que dans la deuxième partie du XIXè siècle.

Au Moyen-Âge, le sanctuaire a été visité par plusieurs notables, à commencer par le Roland de la Chanson, et de membres de la royauté. Le roi anglais Henri II aurait créé la chapelle Notre-Dame de Rocamadour en Bretagne après un pèlerinage dans le Sud de la France. Cette légende est contestée, mais il reste que Notre-Dame de rocamadour est la sainte patronne des marins et des pêcheurs, ce qui explique que Jacques Cartier y soit venu après son hiver désastreux à Stadaconé. De là, sa présence à Québec.

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