La Crouzille, 12 et 13 mai

La Crouzille, c’est le village dont est originaire celui dont je porte le nom, Pierre Aucouturier. C’est le but de mon voyage.

C’est ici qu’il a été baptisé en 1706, à l’église de Saint-Ménélée, dans une famille de meuniers. Pas de surprises donc, qu’à partir de 1736, il est décrit comme maître farinier, alors qu’il oeuvre au moulin des Trois-Saumons, près de Saint-Jean-Port-Joli.
Même si La Crouzille est une commune, et une paroisse, que ne compte que quelques centaines d’habitants, c’est un lieu au multiples lieux-dits, comme Le Moulin blanc, Chez Courteau, ou Chez Raccot. Selon un historien local, Jean-Paul Virmont, les Aucouturier ont été la principale famille de meuniers pendant plus de 2 siècles à La Crouzille,

Sur moins d’un kilomètre et demie, le long du ruisseau de la Prade, la famille exploitait jusqu’à 3 moulins à eau. Les Aucouturier sont arrivés à La Crouzille au XVIIè siècle et ils en sont disparus au début du XXè, en même temps que les derniers moulins.

De ces moulins, il ne reste que des ruines. Les biefs qui alimentaient les moulins à partir du ruisseau n’existent plus. Samedi dernier, lorsque nous y sommes allés, c’était sous une pluie et dans un brouillard épars. Diane n’était pas à la joie.
Un résidant du village voisin, Jean-Yves Auclair, a réalisé une étude généalogique sur la famille, qu’il a publié en 1999. Il a relevé près de 9 000 descendants des 3 frères venus à La Crouzille à la fin du XVIIè siècle, dont plus de 2 000 en Amérique du Nord. Dans mon cas, le plus récent Couturier mentionné dans son ouvrage est mon grand-père, Philippe, décédé en 1914.
Leave a Reply